L’AFD doit s’engager :

 

pas un euro de plus

pour les énergies du passé

Le 1 février, le conseil d’administration de l’AFD prendra la décision concernant l’octroi d’un prêt de 41 millions d’euros à la Chine pour soutenir un projet lié à une méga-centrale à charbon, située dans la province du Xinjiang.

L’AFD louvoie en soutenant que le prêt en question est en principe destiné à soutenir un projet de cogénération (production de chaleur pour un réseau de chauffage urbain à partir de la chaleur produite par la centrale à charbon), donc selon eux, d’efficacité énergétique. En réalité, ce prêt revient à installer cette mega-centrale (660MW) dans le temps long. Pour être en ligne avec son ambition “100% accord de Paris”, les seuls financements que l’AFD peut accorder à des infrastructures charbonnières, gazières ou pétrolières devraient servir à leur fermeture et à leur démantèlement.

Suites aux révélations de Mediapart le mois dernier, nous avions été plusieurs milliers à écrire au directeur générale et aux parlementaires siégeant au conseil d’administration. Le 12 décembre dernier, à l’ouverture du sommet international Finance-Climat convoqué par Emmanuel Macron, nous avions également fait passer un message fort à l’AFD : pas un euro de plus ne doit aller au charbon, au pétrole ou au gaz.

Nous savons que quelques administrateurs pourraient voter contre, encourageons-les et demandons à Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD de renoncer à ce projet et d’établir des règles claires en matière climatique.

 

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