350 Français
La crise climatique
est bien là.
Des vagues de chaleur record. Des inondations dévastatrices. Des sécheresses et des tempêtes historiques.
La crise climatique est bien là. Elle est alimentée par l’extraction et la combustion de fossiles renforçant la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde entier.
Pendant que l’industrie fossile s’en met plein les poches (35 milliards de bénéfices pour TotalÉnergies en 2022), nous nous débattons avec une planète en surchauffe. Mais il y a une bonne nouvelle : un autre monde est possible.
Signez la pétition
Parallèlement, les populations des pays du Sud ont continué de payer le prix fort des conséquences du dérèglement climatique (inondations au Pakistan et en Afrique du Sud, canicules en Inde...) dont elles ne sont pourtant également pas responsables. Il est temps d’exiger que les plus pollueurs paient !
Et cela doit commencer par la taxation des grands pollueurs.
En 2022, lors de la COP27 en Égypte, nous avons remporté une première victoire ! Les États ont pris la décision de créer un Fonds dédié aux pertes et dommages pour aider financièrement les pays les plus vulnérables au changement climatique, touchés de plein fouet par des cyclones, inondations, sécheresses ou la montée inéluctable du niveau des océans. Lors de la COP28, les États ont la lourde tâche de transformer l’essai en se mettant d’accord sur le fonctionnement du Fonds, notamment qui pourra en bénéficier et qui devra abonder au fonds. Et justement, taxer les entreprises des énergies fossiles permettrait de collecter une partie de l’argent nécessaire pour l’approvisionner. Il faut sans attendre trouver des solutions concrètes pour mobiliser d’importants volumes financiers et que ce fonds ne soit pas une coquille vide. Il serait possible de taxer l’extraction des énergies fossiles, les superprofits engrangés par les industries fossiles ou l’exportation des ressources fossiles. De telles taxes pourraient générer entre 200 et 300 milliards de dollars par an.
Il ne s’agit pas de solidarité ou de charité mais bien d’une dette que ces entreprises ont envers les populations du Sud et le reste de l’humanité. Taxer les entreprises fossiles est indispensable pour atteindre une véritable justice climatique.
AUJOURD’HUI, NOUS DEMANDONS AUX LEADERS POLITIQUES DE TAXER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES. FAISONS PASSER NOS VIES AVANT LEURS PROFITS !
Taxons les entreprises des énergies fossiles : nos vies avant leurs profits
En 20 ans, les 55 pays les plus vulnérables au changement climatique ont subi au total 500 milliards de dollars américains de pertes liées aux chocs. Les profits des entreprises fossiles sur cette même période auraient pu couvrir 60 fois ce coût !
Il est grand temps que l’industrie fossile contribue à réparer les dommages qu’elle a générés en finançant la réponse aux pires impacts climatiques subis par les populations du Sud. Le constat du dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) est très clair : il est urgent de stopper tout nouveau projet d’expansion du pétrole, du gaz et du charbon si on veut se donner une chance de rester sous 1,5°C de réchauffement climatique!
Pour faire payer les grands pollueurs et nous donner les moyens de la transition : SIGNEZ aujourd’hui !
Emmanuel Macron, Président de la République française
Pourquoi c’est important ?
Plus de 200 milliards de dollars de bénéfices : voilà ce que à eux seuls les cinq plus grands groupes pétroliers au monde (TotalEnergies, ExxonMobil, Chevron, BP et Shell) ont engrangé en 2022. Pendant ce temps-là, nous continuer de peiner à payer des factures d'énergie qui ne cessent d'augmenter à mesure que notre pouvoir d'achat, lui, diminue.Parallèlement, les populations des pays du Sud ont continué de payer le prix fort des conséquences du dérèglement climatique (inondations au Pakistan et en Afrique du Sud, canicules en Inde...) dont elles ne sont pourtant également pas responsables. Il est temps d’exiger que les plus pollueurs paient !
Et cela doit commencer par la taxation des grands pollueurs.
En 2022, lors de la COP27 en Égypte, nous avons remporté une première victoire ! Les États ont pris la décision de créer un Fonds dédié aux pertes et dommages pour aider financièrement les pays les plus vulnérables au changement climatique, touchés de plein fouet par des cyclones, inondations, sécheresses ou la montée inéluctable du niveau des océans. Lors de la COP28, les États ont la lourde tâche de transformer l’essai en se mettant d’accord sur le fonctionnement du Fonds, notamment qui pourra en bénéficier et qui devra abonder au fonds. Et justement, taxer les entreprises des énergies fossiles permettrait de collecter une partie de l’argent nécessaire pour l’approvisionner. Il faut sans attendre trouver des solutions concrètes pour mobiliser d’importants volumes financiers et que ce fonds ne soit pas une coquille vide. Il serait possible de taxer l’extraction des énergies fossiles, les superprofits engrangés par les industries fossiles ou l’exportation des ressources fossiles. De telles taxes pourraient générer entre 200 et 300 milliards de dollars par an.
Il ne s’agit pas de solidarité ou de charité mais bien d’une dette que ces entreprises ont envers les populations du Sud et le reste de l’humanité. Taxer les entreprises fossiles est indispensable pour atteindre une véritable justice climatique.
AUJOURD’HUI, NOUS DEMANDONS AUX LEADERS POLITIQUES DE TAXER LES ENTREPRISES DES ÉNERGIES FOSSILES. FAISONS PASSER NOS VIES AVANT LEURS PROFITS !
Nouvelles actions et lectures
Comment faire face à un épisode de canicule
Les températures extrêmes peuvent être dangereuses, en particulier pour les personnes vulnérables, et il est essentiel de savoir comment se protéger de la chaleur. Découvrez les conseils de l’équipe 350 USA.
Autres éléments à prendre en compte : restez à l’intérieur pendant les heures les plus chaudes de la journée, évitez le café, l’alcool et les boissons trop sucrées, et vérifiez que les personnes de votre entourage se trouvent dans un lieu sûr, notamment les personnes âgées et les enfants.
Engagez-vous contre les abus de Total
Nous avons la conviction que pour lutter contre la crise climatique de toute urgence, nous devons mettre hors d’état de nuire les pollueurs qui en sont à l’origine. En France, l’entreprise TotalÉnergies est le fer de lance d’une industrie fossile qui continue de mettre à mal notre survie à tous. À travers notre lutte contre le projet EACOP de Total en Ouganda et Tanzanie, mais aussi contre le soutien financier reçu par la multinationale pétrogazière, nous souhaitons mettre fin à ses abus et enfin avancer vers une transition juste.
Pour ce faire, nous travaillons avec des associations et des bénévoles partout en France et dans le monde pour empêcher le géant pollueur Total de causer de nouveaux dégâts. Pour en savoir plus, consultez notre site web #StopTotal.
Comment parler de la crise climatique à ses ami·e·s et à sa famille :
Vous avez du mal à expliquer à vos proches le lien entre les phénomènes météorologiques extrêmes récents et la crise climatique, et ce que nous devons faire pour y faire face ? Alors ce guide est fait pour vous.
Vous informer sur les effets du changement climatique vous fait perdre espoir ?
Les récents phénomènes météorologiques extrêmes que nous avons connu en France et dans plusieurs parties du monde nous ont montré que la situation était vraiment grave, et que certains effets du dérèglement climatique étaient désormais irréversibles. Mais pour chaque fraction de degré de réchauffement évitée, des vies seront sauvées. C’est pourquoi notre combat et notre mouvement sont si importants. Si vous avez besoin de contenu inspirant pour vous convaincre que ce combat n’est pas perdu, cette vidéo est faite pour vous.
Effets récents du changement climatique en Europe :
Été 2023 : records de chaleur et canicules meurtrières
Cette année encore, l’été a été particulièrement rude dans l’hexagone. Lors de la troisième canicule ayant eu lieu du 11 au 26 août, il a été décompté plus de 400 morts dont on pense qu’elles ont pu être provoquées par les chaleurs extrêmes que nous avons subies. Ces canicules, nous connaissons les solutions pour en atténuer les conséquences et permettre que la situation cesse de s’aggraver.
Nous vous en dirons plus très bientôt à l’occasion du lancement de notre séquence : Taxons les superprofits pour accélérer les transition !
Printemps 2023 : inondations en Italie
En Italie, l’équivalent de 6 mois de précipitations est tombé en 36 heures et la région d’Émilie-Romagne a connu des inondations dévastatrices au printemps 2023. Cette tragédie a causé la mort de 14 personnes et plus de 36 000 ont dû quitter leur domicile. Les dégâts causés aux infrastructures de la région s’élèvent à 620 millions d’euros et à des milliards pour la production agricole. Il s’agit des pires inondations que l’Italie ait connues depuis 100 ans, et elles interviennent après des années d’une grave sécheresse qui a réduit la capacité d’absorption des sols.
Été 2022 : vagues de chaleur au Royaume-Uni
Les températures au Royaume-Uni ont atteint des niveaux record au cours de l’été 2022. L’office météorologique a émis sa toute première alerte rouge canicule, et le 19 juillet, le pays a connu sa température la plus élevée jamais enregistrée (40,3 °C). Cela a entraîné des conséquences sur les infrastructures : des voies ferrées se sont déformées, certaines routes ont fondu et on a constaté une hausse des maladies et des décès liés à la chaleur. Des incendies ont éclaté dans tout le pays, y compris à Londres.
Plus d’informations et FAQ
Partout dans le monde, les phénomènes météorologiques extrêmes sont en hausse, notamment les inondations, les épisodes de canicules, les tempêtes et les sécheresses. Les scientifiques sont catégoriques :ces événements sont dus à la crise climatique. Et les personnes qui en sont le moins responsables doivent en supporter les conséquences les plus lourdes : les communautés côtières et les États insulaires du Sud voient leur existence même menacée par la hausse du niveau des mers, les tempêtes et les inondations.
Bien que l’Europe accueille les sièges de nombre d’entreprises qui extraient et financent les combustibles fossiles à l’origine de cette situation, elle a été épargnée des effets de la crise climatique pendant plus longtemps. Cependant, on assiste à présent à des températures record chaque été, à des sécheresses inédites depuis le Moyen-Âge, et à des dégâts liés aux inondations qui s’élèvent à des milliards et des milliards d’euros . Il n’y a donc pas de doute : La crise climatique est bien là. Certains de ses effets sont à présent irréversibles, mais pour chaque fraction de degré de réchauffement évité, des vies seront sauvées. Alors, agissons dès aujourd’hui et luttons. Ensemble, nous pouvons inverser cette tendance.
Le réchauffement climatique a déjà causé des effets dévastateurs sur les populations et la planète.
La science climatique démontre clairement que le réchauffement climatique amplifie l’intensité, la durée et la fréquence des vagues de chaleur, des sécheresses et des feux de forêt.
Légende : En 2022, l’Europe a connu des températures extrêmes. La ville de Londres (Royaume-Uni)
a atteint la température record de 40˚C pendant l’été, des incendies de forêt ont ravagé certaines régions d’Espagne et du Portugal, et des dizaines de milliers de personnes ont dû être évacuées. Crédit photo : NOAA
L’atmosphère et les océans de notre planète se réchauffent dix fois plus vite qu’au cours des 65 derniers millions d’années, une évolution particulièrement visible au cours des 20 dernières années.
Le réchauffement augmente la gravité de la sécheresse. Lorsque l’atmosphère se réchauffe, elle aspire davantage d’eau des sols, ce qui augmente la probabilité de sécheresse et de stress des plantes. Les régions du monde déjà vulnérables sont les plus durement touchées par ces conditions météorologiques extrêmes. Les Nations unies ont alerté sur le fait que « plus de 50 millions de personnes en Afrique de l’Est feraient face une insécurité alimentaire aiguë » en 2022 à la suite de quatre années consécutives de faibles précipitations.
Les incendies de forêt constituent également un indicateur du réchauffement rapide de notre atmosphère. Le dernier rapport du GIEC indique qu’« un quart des terres naturelles de la planète connaît désormais des périodes d’incendie plus longues en raison des hausse de températures, de l’aridité et de la sécheresse ».
Selon le rapport sixième rapport du GIEC, « une hausse de l’intensité et de la fréquence des précipitations quotidiennes record a été détectée sur une grande partie de la surface terrestre pour laquelle il existe des données satisfaisantes d’observation. Ce phénomène ne s’explique que par la hausse des concentrations de gaz à effet de serre d’origine humaine dans l’atmosphère » Le lien est clair : à chaque degré supplémentaire de réchauffement, l’atmosphère retient environ 7 % de vapeur d’eau supplémentaire. Une plus grande quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère implique davantage d’énergie, alimentant ainsi les précipitations et modifiant les zones de tempêtes.
Pour en savoir plus, rendez-vous dans la section « Science » de notre site.
