Ça y’est, la période électorale est lancée au Canada. À terme des deux prochains mois, nous auront peut-être un nouveau premier ministre et ce, seulement quelques semaines avant les négociations de l’ONU sur le climat à Paris.
Notre objectif n’est pas seulement de faire parler du climat pendant les élections. Il nous faut faire usage de ce moment pour tenter de profondément faire changer la trajectoire de la politique canadienne en matière de climat. Si l’on veut répondre à l’ampleur du problème posé par les changements climatiques de façon ambitieuse, il nous faut penser de manière différente.
Avec la chute du prix du pétrole, des feux de forêts sans précédent, et une sphère médiatique qui se décide finalement à parler des changements climatiques pendant les bulletins de nouvelles, c’est un moment unique pour que la question du climat se retrouve au centre des enjeux clés de cette élection.
Malgré cela, à l’heure où les émissions de gaz à effet de serre grimpent de concert avec le réchauffement de la planète, aucun parti au Canada ne présente un plan qui soit réellement à la hauteur du défi.
C’est à nous de faire changer ça.
Au débat des chefs du 24 septembre à Radio-Canada, la population s’est une fois de plus fait entendre pour s’assurer que les principaux partis abordent les enjeux clés de cette campagne. Un rassemblement haut en couleur appelé par plusieurs mouvements sociaux a pris la rue devant Radio-Canada.
Le débat était peu concluant et difficile de dire lequel des chefs a gagné le #GlobeDebate. Il semblerait plutôt qu’aucon ne remporte cette manche, surtout vu leur non réponses sur les questions concernant le climat. Par contre plein d’action en ligne et dans les rues!
La campagne des élections fédérales bat son plein depuis 5 semaines et partout au Québec et au Canada des dizaines de personnes multiplient les actions qui interpellent les partis politiques pour qu’ils s’engagent à lutter contre les changements climatiques et qu’ils prennent la voie de cesser l’expansion des sables bitumineux.