Agissez pour dénoncer le greenwashing et la politique climaticide de Total en allant partager directement votre mécontentement sur la page LinkedIn du plus gros investisseur de la multinationale : Amundi. 

Nous savons que cette plateforme est très importante dans la stratégie de communication de ces entreprises : leurs investisseurs, partenaires et employé·e·s s’y trouvent en grand nombre. Alors rendons notre message le plus visible possible : NON aux investissements dans les énergies fossiles et aux plans d’expansion de Total !

Comment procéder ? C’est simple et ça ne prend que quelques minutes !

Allez sur la page LinkedIn des directeurs d’Amundi

  1. Allez à la section « Posts de la page » et choisissez un de leurs postes récents (celui que vous voulez) et laissez un message en commentaire.
  2. Dans le commentaire, vous pouvez écrire à quel point vous êtes en colère de constater qu’Amundi, premier investisseur de Total, continue de soutenir son expansion pétrogazière malgré les alertes répétées et nombreuses des institutions scientifiques qui appellent à la fin de tous les projets d’énergies fossiles pour espérer rester sous les +1,5° de réchauffement climatiques. Vous pouvez ajouter qu’il est de la responsabilité d’Amundi, compte tenu du pouvoir de pression qu’il détient, d’inciter Total à enfin agir pour une transition juste pour tous·tes, notamment en leur demandant d’abandonner le projet EACOP qui viole l’environnement, la biodiversité et les droits humains en Afrique de l’Est et a été récemment condamné par le Parlement européen. Faites-en une affaire personnelle si vous le pouvez – dites pourquoi c’est important pour vous.

Total intensifie ses efforts de communication pour s’imposer comme une “major de l’énergie responsable”, mais rien que ce mois-ci elle a été mise en cause par le Parlement européen pour violations des droits de l’homme en raison de ses projets EACOP et Tilenga en Afrique de l’Est

Pendant que nos factures explosent et la précarité avec, Total a engrangé les bénéfices les plus importants de l’histoire des entreprises françaises grâce à la crise énergétique : Total cumulait 6 milliards de bénéfices annuels en moyenne entre 2018 et 2020. En 2021, ce chiffre est monté à 16 milliards. Tout ça sans avoir payé d’impôt en France en 2019 et en 2020.

Et cet argent, à quoi sert-il ? Total continue de consacrer près de 70% de ses investissements au pétrole et au gaz plutôt que de transformer radicalement ses activités. Cette année, Total reste impliquée dans 24 « bombes carbone » dont quatre n’étaient pas en développement en 2021.

Total affirme ainsi : “Des investissements dans de nouveaux développements pétroliers et gaziers sont encore nécessaires au moins jusqu’au milieu des années 2030, pour satisfaire la demande des consommateurs, même dans un scénario bien en dessous de 2°C.” C’est FAUX ! Même l’Agence Internationale de l’Énergie appelle à ne plus investir dans de nouvelles installations pétrolières et gazières.

Rejoignez notre action digitale pour faire caisse de résonance ! 

Bien que ces entreprises aient annoncé ne pas investir dans le projet d’oléoduc de pétrole brut chauffé EACOP en Ouganda, elles participent toutefois indirectement à son financement et à ceux d’autres projets de Total par le biais de leurs investissements dans la multinationale.

A elle-seule, la société Amundi détient un montant investisseur de 11,9 milliards d’euros, ce qui en fait le premier actionnaire de Total. En tant qu’actionnaires, ils ont le pouvoir d’influencer la multinationale afin de mettre un frein à l’expansion de l’industrie fossile en bloquant toutes décisions de la multinationale contraires aux objectifs de sauvegarde du climat, des populations, de leur environnement et biodiversité. Mais nous savons qu’ils ne feront rien si nous leur mettons pas une pression maximale.

Tous ensemble en mai dernier en amont de l’Assemblée Générale de Total, nous leur avons envoyé plus de 10 000 tweets et 4000 emails ciblés avec nos demandes en les visant directement afin qu’ils prennent position avec leurs votes contre la stratégie d’expansion du pétrole et du gaz de Total. Cela révèle avant tout leur complaisance à l’égard d’entreprises qui sont loin de s’aligner sur une trajectoire 1,5°C. Les études s’accumulent pour montrer qu’en dépit des beaux discours les six majors européennes – TotalEnergies, Shell, bp, Equinor, Repsol, Eni – auront consommé leur budget carbone 2050 respectif entre… 2033 et 2035.

Amundi par exemple espère apparaître comme acteur de la lutte contre le dérèglement climatique, mais continue de faire primer ses dividendes : elle ne restreint toujours pas ses investissements dans les entreprises développant de nouveaux projets de production de pétrole et de gaz.

BNP Paribas, qui s’était pourtant engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050 reste le 2ème plus gros financeurs de Total. La banque représente encore le premier soutien bancaire au monde à l’extraction offshore à hauteur de $37 milliards !! Elle est par ailleurs le 1er soutien bancaire français à l’expansion pétro-gazière et des géants de l’industrie fossile – à hauteur de 56 milliards de dollars!!

Quant à Natixis, elle est la seule banque française à avoir augmenté ses soutiens aux énergies fossiles en 2021 !

Malheureusement, en mai dernier, comme depuis de longues années, ils ont utilisé leur pouvoir d’actionnaires à rebours de la science climatique. Faites le savoir ! Ce n’est pas le moment de lâcher ! 

 

For more climate movement news, follow 350 on Twitter, Facebook, Instagram

FacebookTwitter