Excellences, invités distingués, messieurs et mesdames,

Nous sommes rassemblés aujourd’hui dans ce hall, comme étant l’une des nations les plus de-climat vulnérables sur la Terre.

Nous sommes vulnérables parce que le changement climatique menace de nous frapper en premier ; et nous frapper durement.

Et nous sommes vulnérables parce que nous avons des moyens modestes avec lesquels se protéger du désastre à venir.

Nous sommes un divers groupe de pays

Mais nous partageons un ennemi commun

Pour nous, le changement de climat est la menace non lointaine ou abstraite ; mais un danger clair et présent à notre survie.

Le changement climatique est en train de fondre les glaciers au Népal.

Il cause des inondations au Bangladesh.

Il menace de submerger les Maldives et Kiribati.

Et dans les semaines récentes, il a avancé la sécheresse en Tanzanie, et les typhons dans les Philippines.

Nous sommes les états en première ligne de combat contre le changement climatique.

Messieurs et mesdames,

Les pays en voie de développement n’ont pas causé la crise climatique.

Nous ne sommes pas responsables des centaines d’ans d’émissions de carbone, qui rôtirent la planète.

Mais les dangers que pose le changement climatique à nos pays, signifient que cette crise ne peut plus être considérée comme le problème de quelqu’un d’autre.

Le carbone n’a pas de frontière.

Que cela nous plaise ou pas, nous tous sommes dans ce combat ensemble.

L’inaction n’est pas une option pour nous tous qui sommes rassemblés ici aujourd’hui.

Alors, que pouvons-nous faire?

A mon avis, quelque soit le cours d’action que nous prenons doit être fondé sur les derniers conseils de scientifiques écologiques. Et non pas sur les conseils de politiciens comme nous.

Comme Copenhague menace, et les négociateurs cherchent frénétiquement une solution, c’est facile de penser que le changement climatique est comme tout autre problème international.

C’est facile de supposer qu’il peut être résolu par un désordonné compromis politique entre les états puissants.

En fait, nous ne pouvons pas négocier avec les lois de physique.

Nous ne pouvons pas faire un marché avec la mère nature.

Nous devons apprendre à vivre dans les frontières planétaires fixées que la nature nous a réglée.

Et c’est de plus en plus clair que nous vivons au-delà de ces frontières planétaires.

Les scientifiques disent que le niveau global de dioxyde de carbone doit être ramené en dessous de 350 parties par million.

Et nous pouvons voir pourquoi.

Nous avons dépassé déjà l’espace prudent d’atterrissage.

Par conséquent les calottes glaciaires fondent.

Les forêts tropicales sont menacées.

Et les barrières de corail du monde sont en danger imminent.

Les membres des pays riches du G8 se sont engagés d’arrêter les hausses de température à deux degrés Celsius.

Pourtant, ils ont refusé de se commettre aux objectifs les plus modestes qui aideront à réaliser ce but.

A deux degrés nous perdrions les barrières de corail.

A deux degrés nous fondrions Groenland.

A deux degrés que mon pays ne survivrait pas.

Je ne peux pas accepter ceci en temps que Président.

Je ne peux pas accepter ceci en temps qu’une personne.

Je refuse de croire qu’il est trop tard, et que nous ne pouvons rien faire à ce propos.

Copenhague est notre rendez-vous avec le destin.

Allons-y avec un meilleur projet.

Messieurs et Mesdames,

Quand nous regardons a travers le monde aujourd’hui, il y a peu de pays qui montrent l’initiative morale sur le changement climatique.

Il y a assez de politiciens qui sont prêts a accusés les autres du doigt.

Mais, il y a peu qui sont préparé à aider à résoudre une crise, qui elle n’est pas contrôlé, nous consommera tous.

Peu de pays sont prêts à discuter l’échelle de réduction d’émissions exigés pour sauver la planète.

Et les offres de soutien d’adaptation pour les nations les plus vulnérables sont lamentables.

Les sommes d’argent sur offre sont si basses, c’est comme si on arrive dans une zone de tremblement de terre avec une pelle et une brosse.

Nous ne voulons pas paraître ingrats, mais les sommes adressent à peine l’échelle du défi.

Nous sommes rassemblés ici parce que nous sommes le groupe de nations le plus vulnérable au changement climatique.

Le problème est déjà sur nous, pourtant nous avons peu de temps avec lequel combattre.

Quelques-uns auraient préférer que nous souffrons dans le silence mais aujourd’hui nous avons décidé de parler.

Et donc je fais cette promesse aujourd’hui: nous n’allons pas mourir silencieusement.

Messieurs et Mesdames,

Je crois en l’humanité.

Je crois en l’ingénuité humaine.

Je crois qu’avec le juste cadre d’esprit, nous pouvons résoudre cette crise.

Nous voulons nous concentrer moins sur notre situation; et plus sur notre potentiel dans les Maldives.

Nous voulons faire ce qu’il y a de meilleur pour la planète.

Et ce qu’il y a de meilleur pour nos intérêts économiques personnels.

C’est pourquoi qu’au debout de cette année, nous avons annoncé des projets de devenir carbone neutre dans dix ans.

Nous changerons du pétrole à 100% énergie renouvelable.

Et nous décalerons la pollution d’aviation, jusqu’à ce qu’une façon de décalaminer le transport d’air puisse être trouvée.

A mon avis, les pays qui ont la prévoyance d’investir leurs économies dans l’écologie aujourd’hui, seront les vainqueurs de demain.

Ils seront les vainqueurs de ce siècle.

Ces pays novateurs se libéreront de l’imprévisible prix du pétrole étranger.

Ils profiteront de la nouvelle économie écologique de l’avenir.

Et ils amélioreront leur position morale, leur donnant la plus grande influence politique sur l’échelle mondiale.

Ici dans les Maldives nous avons abandonné notre réclamation à la haute croissance de carbone.

Après tout, ce n’est pas le carbone que nous voulons, mais le développement.

Ce n’est pas de charbon que nous voulons, mais l’électricité.

Ce n’est pas huile nous voulons, mais le transport.

Les technologies de bas-carbone existent maintenant pour livrer tous les biens et services que nous avons besoin.

Faisons-en bon usage pour atteindre notre objectif.

Messieurs et Mesdames,

Un groupe vulnérable, de pays en voie de développements dévoués au développement neutre du carbone enverrait un poignant message au monde d’extérieur.

Si vulnérable, les pays en voie de développements prendront l’engagement à la neutralité de carbone, ceux opposés au changement auront nulle part pour se cacher.

Si ceux qui ont le moins commencent à faire plus, quelle excuse aura le riche pour continuer d’être inactif?

Nous savons que cette étape ne sera facile à emprunter, et qu’il pourrait y avoir des dangers en cours de route.

Nous voulons faire briller une lumière, pas des revendications que d’autres iront premièrement dans l’obscurité.

Alors aujourd’hui, nous voulons partager avec vous notre stratégie de carbone neutre.

Et nous voulons vous demander que vous aussi considérer de la neutralité de carbone.

Je pense qu’un bloc de carbone-neutre, de nations en voie de développement pourraient changer l’aboutissement de Copenhague.

Actuellement, chaque pays arrive aux négociations cherchant à garder leurs propres émissions le plus possible.

Ils ne feront jamais l’engagement de le diminuer, à moins que quelqu’un d’autre le fasse premièrement.

Ceci est la logique de la maison de fous, une recette pour le suicide collectif.

Nous ne voulons pas un pacte global de suicide.

Et nous ne signerons pas un pacte global de suicide à Copenhague ou n’importe où.

Alors aujourd’hui, j’invite certaines des nations les plus vulnérables au monde à plutôt joindre un pacte de survie globale.

Nous y sommes tous en temps que un.

Nous résistons ou nous trébuchons ensemble.

J’espère que vous vous joindrez à la décision de tenir.

 

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