9 Septembre – Pendant que la communauté international continue de lutter contre la COVID-19, le Soudan a déclaré trois mois d’état d’urgence après la pire inondation qu’à connu le pays depuis 32 ans et qui a tué 99 personnes, endommagée plus de 100,000 maisons et affectée and plus d’un demi-million de personnes. Les inondations ne se sont pas arrêtés seulement au Soudan, de fortes pluies se sont déversées aussi au Senegal, Niger, Nigeria, Burkina Faso, Tchad et au Cameroun, causant de graves inondations qui ont tuées des dizaine de personnes et des milliers de déplacés.
En réaction à cette situation, Landry Ninteretse Directeur Afrique de 350.org a déclaré,
“Comme nous pouvons le voir à travers ce qui se passe à travers la région du Sahel, le changement climatique est une réalité et s’accentuera si des mesures urgentes ne sont pas prises pour limiter l’augmentation globale de la température.
Le changement climatique nécessite des solutions collectives au plan mondiale. Il est inacceptable que les régions du monde les plus pauvres en ressources continuent de supporter le poids du changement climatique, malgré qu’elles sont les moins responsables de l’augmentation des émissions. Les financiers internationaux et les partenaires au développement doivent mettre fin à tout financement des infrastructures à combustibles fossiles, une cause majeure du changement climatique. C’est le véritable leadership mondial en matière de climat dont nous avons besoin, qui trace une voie audacieuse vers un avenir juste, durable et vivable pour tous, axé sur les peuples et la planète.
Alors que les dirigeants du monde entier prennent des mesures urgentes pour assurer à la fois un soulagement immédiat et un rétablissement à long terme des effets du COVID-19, cela ne devrait pas être une occasion manquée de s’attaquer à la crise climatique qui est toujours là avec nous et qui ne nous attend pas. se remettre de cette pandémie mondiale. »
Dans l’année qui devrait être la plus chaude jamais enregistrée, de nombreux événements liés au climat ont été observés à travers l’Afrique, comme la sécheresse en Afrique australe qui a contribué à la faim de plus 50% de la population de Zimbabwe, la grande invasion acridienne en 25 ans en Afrique de l’Est et inondations au Kenya où plus de 237 personnes ont péri et 800,000 déplacées.
Les communautés les plus vulnérables qui font actuellement face à la pandémie du COVID-19 sont les mêmes que celles qui font face aux impacts les plus durs de la rupture climatique.