Chaque année, le 22 avril, le monde fête la « Journée de la Terre ». C’est l’occasion d’apprécier la beauté et la diversité de notre planète, mais aussi et surtout, de réfléchir au besoin de préserver notre maison commune.

Cette année, chez 350.org, nous avons profité de tout le mois pour mettre en lumière l’énorme travail accompli par le mouvement climat à travers le monde. Nous nous battons pour la justice climatique et pour de véritables solutions à la crise climatique. Nous réclamons aux gouvernements et aux institutions financières de donner la priorité à un avenir où chacun peut s’épanouir, nous appelons les décideurs partout dans le monde à #InvestirDansNosCommunautés.

Accompagnez-moi dans ce voyage pour en savoir plus sur les différentes actions et activités que nous avons entreprises au cours de ce mois précieux.


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DERNIÈRES NOUVELLES DU FRONT

De véritables solutions pour le climat

Nous savons que le réchauffement climatique et ses effets empirent chaque jour. Nous savons que la crise climatique affecte lourdement notre planète et nos populations. Et nous savons aussi que nous avons les outils et les solutions pour y mettre fin. Le dernier rapport du GIEC publié en mars l’a expliqué clairement. Ce que nous ne savons peut-être pas, ou que nous ne réalisons pas toujours, c’est que notre mouvement met déjà ces solutions en œuvre aux quatre coins du monde !

Un peu partout, le public mène des campagnes fortes pour transformer le système énergétique, pour construire des alternatives centrées sur les populations et imaginer le monde que nous voulons construire : un monde où les combustibles fossiles appartiennent au passé et où les communautés prospèrent.

Nous avons sélectionné quelques points forts chez nos camarades du Ghana, du Canada, en Afrique du Sud et en Türkiye pour vous inspirer et vous apporter une note d’espoir. Et ce ne sont que quelques exemples de l’incroyable activisme orienté vers les solutions qui éclot et fleurit un peu partout !

La lutte de 350 Ghana pour réduire les émissions de carbonepar Portia Adu-Mensah, directrice du groupe 350 Ghana Reduce our Carbon, abrégé en 350 G-ROC

En 2021, 350G-ROC a démarré la campagne « Renewable Energy for Communities » (RE4C). Leur objectif actuel est de veiller à ce que le gouvernement ghanéen respecte sa promesse d’avoir au moins 10 % de renouvelables dans son mix énergétique d’ici 2030 (contre seulement 3 % aujourd’hui) en augmentant la part des projets solaires, du solaire décentralisé et de l’éolien, et en encourageant l’intégration des énergies renouvelables dans les politiques de développement régionales.

Le Canada lutte pour une transition justepar Amara Possian, responsable de l’équipe 350.org Canada

L’un de nos efforts collectifs les plus importants est la campagne pour que le gouvernement fédéral tienne sa promesse d’assurer une transition équitable des énergies fossiles vers les énergies renouvelables. Dans les trois ans écoulés depuis que le Premier ministre Justin Trudeau a promis une transition juste, nous avons maintenu la pression, et en février 2023, le gouvernement a finalement publié son Plan pour des emplois durables.

Climat et justice sociale en Afrique du Sudpar Alex Lenferna, co-fondateur et secrétaire général de la Climate Justice Coalition

En Afrique du Sud, les coupures d’électricité programmées à intervalles réguliers sont une réalité récurrente depuis des années dans le cadre de notre politique dite de « délestage ». Cette réalité laisse des millions de personnes sans électricité régulièrement pendant plusieurs heures par jour. L’obscurité exacerbe la pauvreté, l’inégalité et le chômage. L’Afrique du Sud a la possibilité de transformer son système énergétique pour créer un futur plus juste socialement et écologiquement, si elle prend les bonnes décisions maintenant.

Zéro charbon à Milas, en Türkiyepar Nejla Işık, présidente de l’association Karadam Karacahisar pour la protection, le progrès et la solidarité envers la nature et la vie sauvage, (KARDOK) à İkizköy

Notre objectif est de réorienter l’économie locale et de construire un avenir basé sur une transition juste, en abandonnant le charbon et en misant sur les énergies renouvelables et les industries régénératives. Nous sommes sur le point de publier notre second rapport sur les options de notre région en matière de solutions durables pour le climat !

 

S’unir pour construire un avenir plus vert et durable

Avec le hashtag #FossilFreePUP, l’Université polytechnique des Philippines (PUP) et 350 Pilipinas ont organisé un atelier d’une journée sur le thème de l’action pour le climat et des campagnes pour les énergies renouvelables.

Avant d’entrer dans les détails, que diriez-vous de construire un système basé sur l’énergie solaire ? Plutôt cool, non ? L’atelier a réuni des étudiant·e·s, des organisations de jeunes, des ONG et des enseignant·e·s qui ont travaillé ensemble à construire un Tekpak, un générateur solaire portable développé par des survivant·e·s du typhon Yolanda.

Cet atelier a rassemblé des personnes de différents horizons avec pour objectif un changement significatif et un impact concret, dans l’espoir d’un monde ouvert à des solutions plus optimistes et plus vertes, sans énergies fossiles. Voilà qui fait plaisir à entendre. 💡

Banque mondiale et problèmes mondiaux

Vous vous souvenez de la pétition que nous vous avons demandé de signer dans la dernière édition de cette newsletter ? Elle a obtenu près de 35 000 signatures et elle a été remise le 14 avril lors d’une grande action menée à Washington. Les activistes se sont rassemblé·e·s devant le siège social pour réclamer une énergie propre et un financement juste, pendant les réunions de printemps de la Banque mondiale. Notre lutte pour un financement adéquat du climat et pour des systèmes financiers plus équitables continue !

La Banque mondiale détient le pouvoir d’influencer une véritable réforme pour une énergie propre et abordable. Avec leur nouvelle direction, nous continuerons à faire pression sur le financier de la planète car selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP), « s’adapter à la crise climatique pourrait coûter aux pays en développement entre 160 et 340 milliards de dollars US chaque année d’ici 2030 ». Et nous savons que le groupe de la Banque mondiale a dépensé 14,8 milliards de dollars US pour soutenir des projets et des politiques dans les énergies fossiles depuis l’Accord de Paris.

Il est temps de servir le peuple et non plus le profit.

ONE À VOIR

Marquer le mois de la Terre nous donne à tous l’occasion de véritablement explorer et de faire évoluer notre relation avec la Terre. Et quel meilleur moyen d’y parvenir qu’avec une vidéo inspirée qui nous rappelle que les solutions sont là. Elles sont en place. Et elles sont tout à fait accessibles. C’est dans ces solutions que se trouve notre force.

Notre mouvement est en pleine croissance, nous sommes positif·ve·s, et nous espérons continuer à promouvoir les solutions climatiques en tant que collectif. Bon visionnage !

Voir la vidéo

LE POUVOIR EST ENTRE VOS MAINS

Le groupe des sept, ou G7, est un forum politique intergouvernemental constitué des sept plus fortes économies mondiales et qui traite de questions internationales. En gros, les pays les plus riches qui apportent l’argent sur la table, et le pouvoir qui va avec, exerçant une grande influence politique au niveau mondial.

Comme nous le savons tous, la crise climatique est à notre porte, pour certains plus que pour d’autres. Pourtant, le pays hôte du sommet de cette année, le Japon, persiste à soutenir les projets associés aux énergies fossiles. Ils vont même plus loin en cherchant à investir localement et à l’étranger.

Aidez-nous à exiger du Japon qu’il montre l’exemple en établissant un calendrier clair de sortie du charbon et en interdisant les investissements dans toutes les énergies fossiles !

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AUTRES NOUVELLES

Citation du mois

« Et quand nous, peuples autochtones, parlons de « notre territoire », nous parlons de la terre, de l’eau, des forêts, des mers et des océans.

Ce territoire contient tout ce qui permet la vie sur la planète. C’est pourquoi, en cette Journée de la Terre, il est très important que quelqu’un entende cet appel, l’appel de la Terre.

Parce que quelqu’un qui n’est pas capable d’entendre l’appel de cette Terre ne sera pas capable d’entendre l’appel de quiconque. »

Sonia Guajajara, Ministre des peuples autochtones du Brésil

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