Le sommet d’Emmanuel Macron sur la finance et le climat se tiendra le 12 décembre. Aux côtés de plus de 50 chef.fe.s d’État et de gouvernement, et de nombreuses et nombreux dirigeant.e.s d’institutions financières publiques comme privées, il tentera d’utiliser ce sommet pour renforcer l’image de la France comme pays à la pointe de l’action pour le climat – alors même que la France et les institutions financières continuent de soutenir l’industrie fossile.
Avec une coalition d’organisations et de mouvements de la société civile, nous avançons dans les préparatifs de notre propre mobilisation. Le 12 décembre, au petit matin, pour marquer les deux ans de l’adoption de l’Accord de Paris, nous organiserons ensemble une action artistique de masse, à Paris. Nous allons symboliser une vague en mouvement, pour symboliser notre volonté de nous libérer de l’emprise de l’industrie fossile et d’ouvrir à des alternatives 100% renouvelables, ancrées dans les territoires.
Nous organisons d’ici là des ateliers pour préparer cette mobilisation. Venez y prendre part, le samedi 9, le dimanche 10, et lundi 11 décembre au 23 rue du Château Landon, Paris 10 pour vous impliquer dans la préparation de l’action.
Par ailleurs, le 10 décembre, nous organisons un Tribunal des peuples, au Nouveau Théâtre de Montreuil, au cours duquel des représentant.e.s de communautés directement affectées par les conséquences des activités de l’industrie fossile montreront ce dont il est question : des crimes climatiques contre des centaines de millions de personnes et contre notre avenir commun.
Enfin, plus de 70 économistes du monde entier, ont d’ores et déjà signé une déclaration, que nous rendrons publique en amont du sommet. Ils et elles appellent ensemble à mettre fin aux hypocrites financements publics comme privés accordés à l’industrie fossile.
Nous ne pouvons en effet pas parler de finance et de climat sans parler des flots d’argent qui servent à soutenir l’industrie fossile. Nous avons donc besoin de votre énergie, pour dire ensemble “pas un euro de plus aux énergies du passé”.
À très bientôt,
Nicolas Haeringer