21 février, 2023

#StopEACOP : Une journée mondiale d’action visant les banques multinationales qui jouent un rôle de soutien clé auprès de TotalEnergies

​​Quoi : Une journée mondiale d’action visant les banques qui soutiennent l’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est (EACOP) aura lieu le 22 février. Des actions auront lieu dans plus de dix pays, dans des villes telles que : Londres, Paris, New York, Tokyo, Johannesburg, Francfort, Bruxelles, Sendai, Nagoya, Fukuoka, Goma, Cape Town, Amsterdam, Copenhague et Vancouver.

Qui : Les activistes cibleront la Standard Bank, Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et Standard Chartered. Ils demandent que ces banques se retirent du projet controversé East Africa Crude Oil Project : regardez la vidéo de l’appel à l’action ici.

Pourquoi : 350.org et les membres du mouvement #StopEACOP, rejoints par des dizaines de collectifs et d’ONG dans le monde, accentuent la pression sur la Standard Bank, Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) et Standard Chartered. Ils demandent le retrait de ces banques d’EACOP, en soulignant la non-conformité du projet avec les Principes de l’Équateur (PE), dont ces banques sont signataires.

La Standard Bank (Afrique du Sud) et la SMBC (Japon) sont les conseillers financiers des opérateurs du projet et aideraient à mettre en place un prêt de financement de projet de plusieurs milliards de dollars pour construire l’EACOP. Standard Chartered (Royaume-Uni) a exprimé son intérêt pour le financement du projet. A ce jour, 24 banques ont déjà refusé de financer le projet.En outre, en novembre 2022, l’assureur Britam Holdings a décidé de ne pas soutenir le projet EACOP pour non-conformité aux normes de performance de la SFI, qui est la norme qui sous-tend les Principes de l’Équateur.

À propos du projet EACOP :

L’oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est, ou EACOP, est un projet de pipeline de 1 443 kilomètres en Ouganda et en Tanzanie. Il menace de déplacer des milliers de familles et d’agriculteurs de leurs terres, de dégrader gravement les ressources en eau et les zones humides critiques en Ouganda et en Tanzanie, et de traverser de nombreux points sensibles de la biodiversité. Le pétrole transporté par l’oléoduc générerait 34 millions de tonnes d’émissions de carbone par an. Les principaux promoteurs de ce projet de plusieurs milliards de dollars sont le groupe pétrolier français TotalEnergies et la China National Offshore Oil Corporation (CNOOC).

Le 7 février de cette année, Inclusive Development International et dix organisations de défense des droits de l’homme et de l’environnement en Ouganda et en Tanzanie, qui restent anonymes par crainte de représailles, ont déposé une plainte auprès du gouvernement américain, alléguant que le géant de l’assurance Marsh, basé à New York et membre du groupe Marsh McLennan, a violé les directives internationales en matière de conduite responsable des affaires en servant de courtier d’assurance pour le très controversé oléoduc de pétrole brut d’Afrique de l’Est (EACOP).

Le Parlement européen a condamné l’EACOP pour les violations des droits de l’homme qui lui sont associées en Ouganda et en Tanzanie. L’oléoduc et le champ pétrolifère associé de Tilenga devraient entraîner le déplacement de près de 118 000 personnes en Ouganda et en Tanzanie.

À propos des Principes de l’Équateur :

Les Principes de l’Équateur (EP) sont une référence de l’industrie financière pour déterminer, évaluer et gérer les risques environnementaux et sociaux dans les projets. Ils sont destinés à servir de référence commune et de cadre de gestion des risques pour les institutions financières.

Un rapport de 2022 de BankTrack, AFIEGO et IDI (Inclusive Development International) a évalué l’EACOP et les champs pétrolifères associés par rapport aux normes environnementales et des droits de l’homme internationalement reconnues pour les institutions financières et a constaté de nombreuses violations, mettant les banques en danger si elles s’engagent à soutenir le projet. L’évaluation suggère que le projet ne respecte pas de nombreux critères énoncés dans les Principes de l’Équateur et les Normes de performance environnementale et sociale de la Société financière internationale (IFC), deux normes internationalement reconnues pour une finance responsable.

Pourtant, Standard Bank et SMBC, deux conseillers financiers officiels du projet EACOP, et Standard Chartered, qui n’a toujours pas officiellement exclu de financer le projet, sont tous signataires des Principes de l’Équateur.

Des porte-parole sont disponibles – veuillez contacter :

Axelle Mounier

stopbombesclimatiques.presse@gmail.com

Ulysse Vassas

[email protected]

Téléphone:+33 674332322

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